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- 3 septembre 2008 à 17:49 #55095ondinMembre
mon pseudo vient d’un très long poème que voici, je vous aurai prévenu, il est très long…
L’Ondin
I
Dans un peuplier au-dessus du lac
au crépuscule un ondin disait :
« Luis, lune, luis,
vole mon aiguille.
Je couds, je couds mes bottes
pour le sec et pour l’eau :
luis, lune, luis,
vole mon aiguille.
Aujourd’hui jeudi, demain vendredi –
je couds, je couds ma redingote :
luis, lune, luis,
vole mon aiguille.
Un habit vert et bottes rouges,
demain, c’est le jour de mes noces :
luis, lune, luis,
vole mon aiguille. »
II
Matin, de bon matin une jeune fille s’est levée,
a fait du linge un baluchon :
« Je vais, ma mère, au lac,
laver mes fichus. »
« Oh, n’y va pas, ne va pas au lac,
aujourd’hui reste ici ma fille !
J’ai fait cette nuit un mauvais rêve :
ne va pas, ma fille, au bord de l’eau.
Je te choisissais des perles,
je t’habillais de blanc,
d’une jupe comme d’écume :
ne va pas, ma fille, au bord de l’eau.
Vêtements blancs cachent chagrin,
perles veulent dire larmes,
et vendredi est jour funeste,
ne va pas, ma fille, au bord de l’eau. » –
La fille ne tient pas en place,
toujours vers le lac quelque chose la pousse,
toujours vers le lac quelque chose la force,
rien à la maison, rien n’est à son goût. –
Elle a trempé un premier fichu –
alors sous son poids le ponton s’est brisé,
sur la jeunette
l’eau tourbillonna dans le fond.
Des vagues en remontèrent,
s’épandirent en larges ronds ;
et dans le peuplier près du rocher
l’homme vert applaudit.
III
Tristes, sinistres
sont les contrées lacustres,
où dans l’herbe sous le nénuphar
les poissons folâtrent.
Ici le soleil ne chauffe pas,
point de brise :
froid, silencieux – comme le tourment
d’un cœur sans espoir.
Tristes, sinistres
sont les contrées lacustres,
mi-ombre, mi-lumière,
les jours se suivent.
Le domaine de l’ondin est vaste,
il recèle bien des richesses :
mais les visiteurs ne s’y arrêtent
que contre leur gré.
Et qui une fois passe
par la porte de cristal,
à grand-peine reverra
les yeux de ses proches. –
L’ondin est assis à sa porte,
reprisant ses filets
et sa jeune femme
berce un petit enfant.
« Dodo, l’enfant do,
mon enfant malgré moi !
tu me souris,
je meurs de peine.
Tu me tends joyeusement
tes menottes :
et je me préférerais
là-bas sur terre au tombeau.
Là-bas sur terre derrière l’église,
près de la croix noire,
pour que ma mère adorée
soit près de moi.
Dodo, l’enfant do, mon fils,
mon petit ondin !
Comment, m’empêcher de me souvenir,
triste que je suis, de ma mère ?
Elle s’inquiétait, la malheureuse,
de celui à qui me donner.
Mais sans même le soupçonner,
elle me vit partir de la maison !
Mariée, me voici mariée,
mais contre la règle :
pour témoins – des poissons,
pour demoiselles d’honneur – des écrevisses noires.
Et mon mari – Dieu le prenne en pitié !
il pose un pied humide sur le sol sec,
et dans l’eau dans des petits pots
garde les âmes humaines.
Dodo, l’enfant do, mon enfant
aux cheveux verts !
Ta mère ne s’est pas mariée
par excès d’amour.
Abusée, prise
au filet trompeur,
elle n’a céans d’autre plaisir,
que toi, mon enfant ! » –
« Que chantes-tu, femme ?
Je ne veux pas de ces chansons !
Ton chant maudit
me remplit de colère.
Ne chante pas, femme,
la bile me monte dans le corps :
ou je te change en poisson
comme tant d’autres ! » –
« Ne te fâche, ne te fâche pas,
Ondin, mon époux !
Ne prends pas mal la rose
broyée et jetée à terre.
La pousse printanière de ma jeunesse,
tu l’as cassée en deux :
et tout ce temps tu n’as rien fait
selon ma volonté.
Cent fois je t’ai prié,
imploré gentiment,
de me laisser aller voir ma mère
un instant, rien qu’un instant.
Cent fois je t’ai prié
versant bien des larmes,
de pouvoir une dernière fois
lui dire adieu !
Cent fois je t’ai prié,
me suis mise à genoux :
mais l’écorce de ton cœur,
rien ne l’a adoucie !
Ne te fâche, ne te fâche pas,
Ondin, mon seigneur !
ou plutôt mets-toi en colère,
qu’advienne ce que tu dis.
Tant qu’à me vouloir poisson
afin que je sois muette,
change-moi plutôt en pierre
qui est sans mémoire.
Change-moi en pierre
sans pensée ni sentiment,
que je ne regrette sans cesse
la lumière du soleil ! » –
« J’aimerais, femme, j’aimerais,
croire tes paroles :
mais le petit poisson dans la mer immense –
qui peut le repêcher ?
Je ne t’empêcherais pas
d’aller voir ta mère :
mais c’est la perfidie féminine
que je redoute tant !
Allons – je t’autorise
à remonter :
cependant je t’ordonne de fidèlement
accomplir ma volonté.
N’embrasse pas ta mère,
ni aucune autre âme
sinon ton amour terrestre
s’opposerait à l’autre.
N’embrasse personne
du matin au soir :
avant l’angélus,
sois de retour dans le lac.
De l’angélus à l’angélus,
voilà le délai que je te donne
mais par précaution,
tu me laisses l’enfant. »
IV
Quel été se passerait
de soleil ?
Quelles retrouvailles se passeraient
d’étreinte ardente ?
Et si une fille après longtemps
embrasse sa mère,
ah, qui peut en vouloir
à cette aimable enfant ?
Tout le jour la femme du lac
avec sa mère en pleurs, s’est réjouie :
« Adieu, mère adorée,
ah, j’ai peur du soir ! » –
« N’aie pas peur, ma chère âme,
n’aie pas peur de cet assassin ;
je ne permettrai pas qu’un monstre des eaux
t’ait en son pouvoir ! » –
Le soir tomba. – L’homme vert
arpente la cour ;
la porte est calée par un coin,
la mère est avec sa fille dans la salle.
« N’aie pas peur, ma chère âme,
il ne peut te nuire en lieu sec,
l’assassin du lac n’a contre toi
aucun pouvoir hors de l’eau. » –
Lorsque l’angélus eut sonné,
pan ! on tape à la porte :
« Il est temps de rentrer, femme,
mon dîner n’est pas prêt. » –
« Ouste, loin de ma porte,
va-t’en, assassin rusé,
et ce dont tu dînais,
dîne-z-en encore au fond de ton lac ! » –
A minuit de nouveau, pan !
on tape à la porte vermoulue :
« Il est temps de rentrer, femme,
mon lit n’est pas fait. » –
« Ouste, loin de ma porte,
va-t’en, assassin rusé,
et celui qui te faisait ton lit jadis,
qu’il te le fasse à nouveau ! » –
Et une troisième fois pan ! il frappe
quand le jour point :
« Il est temps de rentrer, femme,
l’enfant pleure, donne-lui à boire ! » –
« Ah, petite mère, quel supplice –
pour l’enfant mon cœur se fend !
Ma mère, mère adorée,
laisse-moi, laisse-moi y aller ! » –
« N’y va pas, ma fille !
l’assassin du lac prépare son piège ;
si tu crains pour ton enfant,
je crains pour toi davantage.
Ouste, assassin, retourne au lac !
Ma fille n’ira nulle part ;
et si ton enfant pleure,
dépose-le à notre seuil. » –
Sur le lac la tempête mugit,
dans la tempête l’enfant gémit :
sa plainte fend l’âme,
et soudain s’éteint.
« Ah, ma mère, hélas, hélas,
ces pleurs glacent mon sang :
ma mère, mère adorée,
je redoute l’ondin ! » –
Quelque chose est tombé. – Sous la porte
une flaque se répand – du sang ;
et lorsque la vieille a ouvert la porte,
quel ne fut pas son effroi !
Là dans le sang gisent deux choses –
dans le dos passe un frisson d’horreur :
une tête d’enfant sans corps
et un petit corps sans tête.3 septembre 2008 à 18:06 #55098LuzonapisanchoroParticipantTrès gai
C’est le genre qui doit plaire à Tsuki’.4 septembre 2008 à 04:39 #55137ombremortelleMembreen effet c’est très long
4 septembre 2008 à 12:35 #55154Tsukiyo-reiMembreC’est le genre qui doit plaire à Tsuki’.[/quote:3fnsxd2o]
Gagné, j’adore ^^ !
L’ondin… Ça ne vient pas de la mythologie à la base ?…
*Tsuki passe en mode recherches*
Non, j’ai du confondre avec Ondine dans la mythologie nordique ^^’.
Après, le poéme est long en longueur (trop fort XD) mais pas très large alors c’est rapide à lire ^^ (quand c’est long à lire, il veut mieux que se soit sur papier, on se bousille moins les yeux).Edit (HS) : Je viens de voir le HS sur les séries 2 pages plus tôt :
Perso, la seule série américaine à laquelle j’ai vraiment accroché est Dark Angel (qui a été interrompue car n’avait pas assez de succès aux USA Oo). Bon, après c’est pas non plus super original, mais j’ai bien aimée ^^ (ça remonte à quelques années mine de rien…). Sinon, y a des trucs genre Half and Half (morte de rire), Numbers (ben oui, j’adore les chiffres), Friends (ça soule à force d’ailleurs)… etc j’aime assez aussi.
Sinon (changement de sujet), y avais un dessin animé avec une fille brune à l’air endormie (genre rate la balle au volley dans le générique et tends sa main 3 heures plus tard) que j’adorais mais dont je ne me rappelle plus le nom. Elle avait une copine assez gotique qui parlait avec une voix cassée…
Ça dis quelque chose à quelqu’un ? Parce que j’aimerais bien retrouver le titre ^^ (qui était le prénom de la fille principale si je me rapelle bien).4 septembre 2008 à 13:17 #55155ReaperMembreL’ondin (ondine est le féminin) est bien un génie des eau de la mythologie nordique.
4 septembre 2008 à 14:49 #55158Tsukiyo-reiMembreC’est la même chose ?
Je dormirais moins bête ce soir ^^.4 septembre 2008 à 16:58 #55171ondinMembreoui L’ondin et L’ondine sont tout les deux de la mythologie nordique et la légende de l’ondin du lac est apparue en alsace…
4 septembre 2008 à 18:36 #55195Kaito59MembreC’est la même chose ?
Je dormirais moins bête ce soir ^^.[/quote:3b748m7u]
Idem, j’me culture là ^^
Quel rapport entre la mythologie nordique et l’alsace, au fait ?
T’es alsacien, ondin ?4 septembre 2008 à 18:56 #55199ReaperMembreOndine est l’héroïne d’une légende alsacienne. Ya aussi les naïades grecs, esprit de l’eau, sa se retrouve dans beaucoup de mythologie mais sous un nom différent.
Et je finirai en citant Schierke, magicienne de Berserk :
« Peu importe la manière dont on l’appelle, le soleil reste le soleil, sa lumière reste sa lumière. Les mots des prières peuvent différer mais leur contenu reste le même. »( J’ai réussi à la placer dans une conversation o/ )
4 septembre 2008 à 22:47 #55232DylinraeMembreondine c’est une invocation dans la série des Final Fantasy
(oui oui, geek un jour geek toujours)
5 septembre 2008 à 08:02 #55242LuzonapisanchoroParticipantC’est aussi une invocations dans les Tales Of.
Mais c’est HS.5 septembre 2008 à 11:54 #55256Tsukiyo-reiMembreondine c’est une invocation dans la série des Final Fantasy[/quote:fwanb60j]
Une de mes invoc préférée avec Shiva et léviathan ^^ !(j’ai toujours adorée les invocations remarques, quand j’ai vue qu’on avait de nouvelles invocations dans golden sun 2, je sautais de joie dans toute la maison :/ *toujours cinglée*)
Je viens de me rapellez pourquoi Ondin me rappellez quelque chose : ça ressemble à Odin ^^ ! (je sors)
5 septembre 2008 à 12:11 #55259LuzonapisanchoroParticipantOdin, le destructeur de Cleyra dans FF9! J’avais adoré n’est pas mal.
D’ailleurs, on peut voir dans la première, la magnifique reine Branet heureuse, puis dans la deuxième, la resplandissante reine Branet effrayée.5 septembre 2008 à 12:31 #55262Tsukiyo-reiMembreTiens, une vidéo des de Golden sun ^^.
Ah FFIX ! Que de souvenirs *yeux qui brillent* !
C’est vrai que la beauté de la reine branet est légendaire XD (quand on pense que Grenat est triste quand elle meurt… Bon vous allez me dire que c’est sa mère, mais elle a failli buter sa fille ><… Euh… Faut que j’arrête les jeux vidéos, je m’y crois trop… Quoi que je suis sur soul calibur 4 là, comme y a pas de scénario ça va ^^’).5 septembre 2008 à 12:39 #55263ReaperMembre - AuteurMessages
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