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Mais… Il manque des truc!
Où sont le titre et la mini biographie?
En plus, tu as oublié de poser une question. Du coup, je réponds à la mienne et vais réciter un poème que je connais depuis la seconde.
El Desdichado
Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé
Le prince d’Aquitaine a la tour abolie
Ma seule étoile est morte et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolieDans la nuit du tombeau, toi qui m’a consolé
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé
Et la treille où le pampre à la rose s’allieSuis-je Amour ou Phébus? Lusignan ou Biron?
Mon front est rouge encore du baiser de la reine
J’ai révé dans la grotte où nage la sirèneEt j’ai trois fois vainqueur traversé l’Achéron
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
les soupirs de la sainte et les cris de la fée.Gérard de Nerval
Gérard de nerval est né à Paris le 22 mai 1808 et mort à Paris le 26 janvier 1855.
Voilà.
Mon Voisin Du Dessous doit continuer cette chaine!
On va changer en partant pour de la prose
! Je suis une fada de Ponge (j’hésitais avec du Reverdy…).Faune et flore
La faune bouge, tandis que la flore se déplie à l’œil.
Toute une sorte d’êtres animés est directement assumée par le sol.
Ils ont au monde leur place assurée, ainsi qu’a l’ancienneté leur décoration.
Différents en ceci de leurs frères vagabonds, ils ne sont pas surajoutés au monde, importuns au sol. Ils n’errent pas à la recherche d’un endroit pour leur mort, si la terre comme des autres absorbe soigneusement leurs restes.
Chez eux, pas de soucis alimentaires ou domiciliaires, pas d’entre-dévoration : pas de terreurs, de courses folles, de cruautés, de plaintes, de cris, de paroles. Ils ne sont pas les corps seconds de l’agitation, de la fièvre et du meurtre.
Dès leur apparition au jour, ils ont pignon sur rue, ou sur route. Sans aucun souci de leur voisins, ils ne rentrent pas les uns dans les autres par voie d’absorption. Il ne sortent pas les uns des autres par gestation.
Ils meurent par dessiccation et chute au sol, ou plutôt affaissement sur place, rarement par corruption. Aucun endroit de leur corps particulièrement sensible, au point que percé il cause la mort de toute la personne. Mais une sensibilité relativement plus chatouilleuse au climat, aux conditions d’existence.Ils ne sont pas… Ils ne sont pas…
Leur enfer est d’une autre sorte.Ils n’ont pas de voix. Ils sont à peu de chose près paralytiques. Ils ne peuvent attirer l’attention que par leurs poses. Ils n’ont pas l’air de connaître les douleurs de la non-justification. Mais ils ne pourraient en aucune façon échapper à cette hantise ou croire y échapper, dans la griserie de la vitesse. Il n’y a pas d’autre mouvement en eux que l’extension. Aucun geste, aucune pensée, peut-être aucun désir, aucune intention, qui n’aboutisse à un monstrueux accroissement de leur corps, à une irrémédiable excroissance.
Ou plutôt, et s’est bien pire, rien de monstrueux par malheur : malgré tous leurs efforts pour « s’exprimer », ils ne parviennent jamais qu’à répéter un million de fois la même expression, la même feuille. Au printemps, lorsque, las de se contraindre et n’y tenant plus, ils laissent échapper un flot, un vomissement de vers, et croient entonner un cantique varié, sortir d’eux-mêmes, s’étendre à toute la nature, l’embrasser, ils ne réussissent encore que, à des milliers d’exemplaires, la même note, le même mot, la même feuille.L’on ne peut sortir de l’arbre par des moyens d’arbre.
*
« ils ne s’expriment que par leurs poses. »
Pas de gestes, ils multiplient seulement leurs bras, leurs mains, leurs doigts, – à la façon des bouddhas. C’est ainsi, qu’oisifs, ils vont jusqu’au bout de leurs pensées. Ils ne sont qu’une volonté d’expression. Ils n’ont rien de cacher pour eux-mêmes, ils ne peuvent garder aucune idée secrète, ils ne déploient entièrement, honnêtement, sans restriction.
Oisifs, ils passent leur temps à compliquer leur propre forme, à parfaire dans le sens de la plus grande complication d’analyse leur propre corps. Où qu’ils naissent, si cachés qu’ils soient, ils ne s’ occupent qu’à accomplir leurs expressions : ils se préparent, ils s’ornent, ils attendent qu’on vienne les lire.
Ils n’ont à leur disposition pour attirer l’attention sur eux que leurs poses, que les lignes, et parfois un signal exceptionnel, un extraordinaire appel aux yeux et à l’odorat sous forme d’ampoule ou de bombes lumineuses et parfumées, qu’on appelle leur flore, et qui sont sans doute des plaies.
Cette modification de la sempiternelle feuille signifie certainement quelque chose.*
Le temps des végétaux : ils semblent toujours figés, immobiles. On tourne le dos pendant quelques jours, une semaine, leur pose s’est encore précisée, leurs membres multipliés. Leur identité ne fait pas de doute, mais leur forme s’est de mieux en mieux réalisée. […]
Extrait de [s]Faune et flore[/s]
Francis PONGE (1899-1988)
Recueil : [s]Le parti pris des choses[/s]Dit Luzo, date de naissance et de mort ça fait une biblio ?
Dans ce cas, j’en dis pas plus !
La même chose pour le/la suivant(e) !EDIT : d’après vous, Ponge pense à quoi dans ce poème ? Les êtres humains en général ? (d’après ma prof de seconde) Les poètes ? (d’après moi) ou Qu’est-ce qu’elle raconte cette folle, il parle d’arbre ! Non mais, quel bande de cinglés ces littéraires je vous jure !
Tout à la fois bien sûr ! Entre Saditsuki, Psycotsuki, Melotsuki, Happytsuki, Rositsuki ou encore Naratsuki, j’ai de la marge
!
(le pire c’est que ces personnalité je les ai vraiment, je le ai juste mis un nom et j’ai forcé le trait c’est tout -_-‘)
C’est derniers temps (//années) je suis folle et entousiaste. En fait c’est simplement que, comme je sais jamais quoi faire de ma vie, j’ai décider toute jeune (comprendre 7/8 ans) d’essayer de faire sourire les gens, de les faire réfléchir aussi… (mais là c’est psycotsuki qui s’en charge) C’est gneugneu -_-‘…
Franchement, je passe mon temps à me faire passer pour quelqu’un d’associal,… mais je me laissais marcher sur les pieds parce que ça fait plaisir à celui qui profite de moi en se disant que je suis une bonne poire (plus trop maintenant, je me suis rendue compte que c’était stupide, car même pas profitable pour la personne elle même).Mon VDD pense t-il qu’on (surtout je) raconte trop notre vie sur ce forum ?
C’etait la Nintendo pour ma part ^^
Nop une grande soeur et un grand frère, j’suis le p’tit avorton
Mon VDD a-t-il une passion certaine pour les fourmis?
Umi : un futur psycopathe ? XD Ben oui, ils commencent tous par maltraiter des petits animaux
! Moi je sauvais les ver de terre de la noyade >< ! Mais j’ai toujours passé mon temps à lorgner sur des animaux ^^ ! Encore aujourd’hui il m’arrive d’étudier des escargots géants XD (c’est sur mon blog, dans « bavardages inintéressants sur des futilités »).Pour le perso de manga auquel je ressemblerais : aucun ! Je suis unique en mon genre voyons *se passe la main dans ses cheveux en pétards mode « je me la pête » ou « je le vaux bien » si vous regarder trop la téloch*.
Sérieux, des fois je me prends pour Sanzo de Saiyuki, pour Hao de Shaman King… (souvent des mecs) Mais je ressemble surtout à Konata de Lucky star (^^) ou Sunako de Yamato Nadeshiko…Tiens, même question pour mon VDD !
! Je suis une fada de Ponge (j’hésitais avec du Reverdy…).
Dans ce cas, j’en dis pas plus !
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