Homepage › Forums › Autres › Inclassables › Concours d’histoires! shukkin’ mina-san!!! ^^
- Ce sujet contient 22,536 participants et 170 réponses.
- AuteurMessages
- 3 août 2009 à 08:07 #86038*Mikuru-chan*Membre
hé biuen, puisque personne ne se présente … Nan! je rigole ! avant, tout le monde voulait en faire partie! ben, j’attends des propositions…
3 août 2009 à 12:14 #86057ombremortelleMembremais heu!!! , je voulais etre un participant mais bon je me présente comme futur membre du jury si il le faut je concourai au mois de septembre, ça me laissera le temps de bien peaufiner mon histoire.
3 août 2009 à 14:40 #86060SorobiMembrebah voila tout Ombre’: « une fois jury, tout le temp jury »! c’est Mikuru qui l’a dit! donc si c est pour te presenté c est pour tout les mois, c est pas comme dans ton concour de dictons…enfin bref pas trop grave pour moi j’ai plus le don du dessin que des letres (meme si mes dessins ne sont vraiment rien de special et de débutant)
3 août 2009 à 15:58 #86062ombremortelleMembreah heu…bin fautr voir alors!!!
de toute façon je nul en expression écrite doinc ya peut de chance de gagner mais faut que je réfléchisse3 août 2009 à 21:59 #86087*Mikuru-chan*MembreMoi, j’adore écrire et pour les dessins… ben euuuh faut voir ma galerie, vous me direz apres ^^ »
7 août 2009 à 12:23 #86207LuzonapisanchoroParticipantBon, j’me suis lancé dans la rédaction d’une nouvelle histoire.
Si je suis la voie dans laquelle je me suis lancé, ça va être complétement différent des autres textes.7 août 2009 à 18:46 #86231*Mikuru-chan*MembreOui ^^ super !!
Mais Luzo, ne fais pas trop long sinon, ça va etre dur pour les autres participants de gagner8 août 2009 à 16:02 #86312ombremortelleMembrela longueur n’est pas un gage de qualité
bon je tiens mon idée maintenant ya qu’a la pondre de façon agréable pour vos neuneuils
8 août 2009 à 21:36 #86318*Mikuru-chan*MembreC’est vrai, Ombre, tu as raison, mais on a tendance a privilégier la longueur…. Ce serais mieux de faire un peu plus court en 2 ou 3 posts maxi ^^ »
29 août 2009 à 08:20 #88063Tsukiyo-reiMembreComme je ne regarde jamais les nouveaux topics (je ne prends que les liens des discussions auxquelles je suis abonnée qui me sont envoyées par mail -_-‘), j’avais loupée celui-ci -_-‘… Gomen.
Enfin, je trouve que c’est une bonne initiative ^^, surtout que ça ne fonctionne plus sur la LDRAN .
Et puis, on se sent tellement bien quand on crée un univers inédit *en plein délire*. Sauf que mon imagination fonctionne mieux quand je ne suis pas devant l’ordi ou une feuille . Je passe mes journées à inventer 36 000 scénarios avec 36 000 variantes et je suis incapable de les mettre sur le papier comme je veux (tout le tragique de mon existence XD)Mais dîtes moi, c’est qu’il y a du bon en plus sur ce topic :O ! Que dire si ce n’est merci aux participants pour vos histoires, c’est très intéressant ^^ ! (mention spéciale à mon lulu, je raffole de son histoire ^^) Juste un truc, pendant une autopsie, on ouvre pas un corps au scapel mais avec un gros ciseau. Le scapel c’est pour ce qui est plus délicat normallement. Wataaaa ! je m’attendais à une super fin et je n’ai pas été déçue ^^. J’adore l’idée !
J’ai lu dernièrement Fight Club, donc ça m’a inspiré aussi.[/quote:1ozv9r1s]
Ce bouquin est génial *_* !!!Babel m’inspire plus la tour de Babel que du babibel -_-‘… Ah là là, la jeunesse aujourd’hui avec leurs fromages sans goûts . Il vaut mieux un bon fromage qui pu bien et qui dégouline ^^. Miam ! (hs total)
Sinon, pour mon histoire j’ai hésité. Vous avez failli avoir du narusasu à cause d’une stupide datant de quelques années sur laquelle je suis tombée en revoyant mon deviant art Oo… Pour vous dire que je ne connaissais pas encore la next gen… ahem.
Mais je ne ferais pas de fanfic, promis . Du coup, comme j’ai pas trop le temps pour une histoire originale, je vous met le premier chapitre d’un projet que j’ai oublié de continuer depuis un moment. Je compte sur vous pour me motiver ! (si si, vous n’avez pas le choix, même si vous n’aimez pas )Autant prévenir que c’est une histoire de tarés en perspective.
PROLOGUE
Audrey cherchait Geoffroy. Elle le trouva.
Il était affalé dans un vieux fauteuil miteux qu’il avait trainé jusqu’à la terrasse. Celui-ci était rouge sombre. Audrey frissonna. Cette couleur lui rappelait le sang séché sur le pan du mur défoncé de la salle de bain…
Ce n’était qu’un rêve idiote !
Et la vérité n’était pas toujours meilleure…
Rêve ou pas, de toute façon, elle ne devait pas péter de câble. Elle n’en avait pas le DROIT. À l’intérieur, les autres contaient sur elle. Elle leur avait promis, hors de question de faire demi-tour. L’idée d’aller le voir aurait due la répugner. Il n’en était rien. Et c’était pour ça qu’elle s’était portée volontaire. Pour ça aussi qu’elle avait demandé d’y aller seule. Les autres étaient encore sous le choc et paranoïaques, rien d’étonnant après ce qu’ils venaient de vivre. Et elle ne souhaitait pas qu’ils la prennent, elle aussi, pour une folle.
Ils n’avaient pas besoin de ça en plus…
Elle chassa l’image du mur, beaucoup trop présente depuis le début de toute l’histoire, qui remontait à quand déjà… Trois jours, d’après Silvia. Ils avaient tous eu du mal à y croire. Le temps est une chose tellement capricieuse.
Audrey s’approcha du petit blond. Il ne la regardait pas, mais se mis à frissonner brutalement, comme sous l’emprise d’une soudaine crise de nerfs. Il savait ce qu’elle voulais. Quelques jours auparavant, il s’était dis que, quand le moment arriverai, il ne ressentirait aucun regret, pas plus que la moindre peur. Mais, résignation ou pas, la réalité était toute autre.
_ »Oui, c’est moi ! » lâcha t-il d’une voix qui se voulais froide et détachée, « Ça te surprends ? »
_ »Non. » répondit calmement Audrey « Pas vraiment en faite. »
Elle s’assit sur l’accoudoir gauche. Geoffroy ne réagit pas. Tous deux regardait la pluie. Une pluie froide d’automne.
_ »Bientôt l’hiver, hein ? » soupira la jeune femme.
_ »Mouais…. »
_ »Tu étais bien meilleur comédien durant les trois derniers jours. Vraiment, tu jouais bien ton rôle. C’en est même surprenant pour ton âge. Mais voilà, le rideau est tombé, la pièce a pris fin. Tu n’es plus très doué maintenant… Quelque part, c’est normal, tu n’as pas encore l’habitude de l’échec. Mais c’est tout de même plutôt décevant par rapport à la qualité du spectacle auquel tu nous avait habitué. Alors, pour une fois, que dirais tu d’être honnête, au moins envers toi-même ? Ça serait plus sympa que ton numéro de « je m’en foutiste », tu ne crois pas ? »
_ »Comme tu veux… » puis, après avoir gardé le silence près de deux minutes, « Vous allez me tuer ? »
_ »Je n’en sais rien… Je n’en ai pas réellement envie, mais je suis loin d’être la seule concernée dans cette affaire, n’est-ce pas ? Et vu que l’on se fait justice soi-même ici, il ne vaut mieux pas s’attendre à une remise de peine. »
_ »Merci pour l’info, mais je m’en doutais déjà. »
Son ton était sec.
_ »Ne sois pas aussi désagréable. Tu n’ajoutes rien de bon en ta faveur là. »
Audrey semblait juste las et non en colère. C’était peut-être le cas. Elle s’était rarement sentie aussi calme. Elle avait pourtant toutes les « bonnes » raisons au monde de le haïr et de vouloir le tuer. Mais le cauchemar était enfin terminé, alors pourquoi s’y épancher davantage ? Le coupable était démasqué. Il n’y aurait plus d’atrocités, du moins commis par lui. Pourquoi vouloir en ajouter une ? L’idée semblait particulièrement ridicule à Audrey, surtout qu’elle était de ceux qui ne comprennent pas le mot « vengeance ». Se rendant compte que tout était fini, quelques minutes plus tôt, elle avait senti ses trois nuits blanches lui retomber brutalement sur les épaules. Elle pensait ne pas avoir fermé l’œil depuis plus d’une semaine. La peur avait contenu sa fatigue jusque là. Le meurtrier était toujours libre d’agir, libre à côté d’elle. Mais elle se sentait en sécurité. The end.
_ »Vous allez me torturer ? »
_ »Possible… » elle commençait à partir pour le pays des songes, comme s’était agréable de flotter entre deux mondes… « Beaucoup voudrons te faire subir ce que tu as fait aux autres… Mais bon… Tu n’es qu’un gamin qui à poussé le jeu un peu trop loin et, euphémisme ou pas, tu n’as pas l’étoffe d’un véritable psychopathe sérial-killer sado-mazo. »
Geoffroy laissa échapper un sourire.
_ »Ah… Mazo aussi ? »
_ »Pourquoi pas ? Ton petit jeu avec Sharon puis Val y ressemblait pas mal, non ? »
_ »Hummm… »
_ »Bons souvenirs ? »
_ »Assez… Tu dois trouver ça glauque. »
_ »Bof, on a tous plus ou moins rêvés de trucs dans le même genre… »
Geoffroy fit mine de ne pas être surpris.
_ »Tu crois que Valentin m’en veut ? »
_ »Quelle question stupide… Comme s’il pouvait faire autrement. Ce n’est pas le genre de chose qui laisse beaucoup de personnes indifférentes… Pourtant, il sait aussi qu’il est en vie, même s’il a du mal à comprendre pourquoi. Il pensait que ça se passerait de la même manière que pour Sharon. Mais tu l’as épargné… Je ne te demanderai pas pourquoi, c’est quelque chose dont tu n’as pas envie de parler, je ne suis pas encore assez idiote pour ne pas m’en rendre compte. Et puis, je pense déjà connaitre la réponse. »
_ »Elle te déplais ? »
_ »Pas du tout. »
Geoffroy regarda étrangement Audrey. Elle lui sourit.
_ »Tu tires une de ces tronches ! »
Et elle explosa de rire sous les yeux incrédules du garçon.
Ça y est, c’est fait, je suis cinglée.
Ce qui fit redoubler son rire. Et puis, après tout, qu’il y avait il de si étonnant à rire ? La pression venait à peine de retomber et tout le monde avait du mal à détendre ses nerfs. C’était une solution efficace. Elle n’avait toujours pas péter son câble.
Va dire ça aux autres, ma biche.
Les autres qui ne tarderaient pas à accourir, alarmés, sans comprendre. Les autres qui la prendraient pour une folle. Mais auraient t-ils tord ? Après tout, qui pourrait se vanter d’être encore « sain d’esprit » ou « normal » après avoir vu quelque chose que le monde considère comme traumatisant.
Ils se disent qu’il y a de quoi devenir fou. Je crois pourtant être saine d’esprit. Mais les fous n’ont pas conscience d’être fous. Et puis, maintenant que j’ai remise en question pas mal de trucs sur la société, il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’elle me renie. Oui, je suis folle ! Je ne veux plus de mon moule, je ne réagis plus « comme je devrais », comme les autres s’y attendent… Je suis de la pire folie qui existe, celle du marginal. Ça fait de moi un poète ? Ou une poétesse tant qu’on y est ! Après tout, des poètes-filles ça existe ! Vive le prince des nuées ! Dommage que je tienne plus de l’autruche que de l’albatros. Je me demande si la théorie de l’autruche existe vraiment sous ce nom. Rien que ma manière de diverger est bizarre.
Et elle riait encore et toujours. Sa fatigue l’avait abandonnée. Mais, après tout, elle allait avoir tout le temps pour dormir. Elle s’en rendit compte en s’affalant par terre, sentant une lame dans son dos. Elle continuait de rire. Oui, c’était drôle, très ! Elle crevait au moment ou elle s’imaginait être enfin sortie du pétrin. Elle crevait en riant à gorge déployée. Entre ses omoplates, le couteau lui faisait l’effet d’un bloc de glace. Étrangement, elle ne ressentait aucune douleur. Juste une sensation d’engourdissement et ce froid bizarre qui la démangeait. Penser à ça était drôle aussi. Même en mourant elle aurait été décalée.
Elle n’arrivait plus à rire, ne parvenant pas à inspirer quoi que ce soit. Elle trouvait ça chiant, elle voulais rire elle ! Un voile noir s’abattait sur son esprit, la séparant du monde extérieur. Elle s’imaginait ses pupilles se dilatant. C’était probablement ce qui était en train d’arriver. Ça devait être beau à voir… Les yeux d’un mourant…
Pas si mal comme mort… Poétique. Désagréable mais bon… J’arrive plus à penser… Shit…
Elle était morte.Silvia eue la chair de poule. Elle entendait Audrey qui s’était mise à rire sur la terrasse. En tant normal, ça aurait plutôt été bon signe mais là…
Je n’aurais pas due la laisser y aller seule. Il faut que je la rejoigne.
Mais Audrey avait insisté pour être seule. Pour que les autres se chargent des blessés et essaye d’appeler les secours sur le portable qu’il avaient dénichés dans les affaires à Geoffroy. Mais aussi parce qu’elle avait si sure que tout se passerait parfaitement bien. Elle avait répété que Geoffroy n’oserai rien une fois démasqué et que même s’il tentait quelque chose, elle était plus forte que lui. Tous l’avais cru. Tous avaient eu du mal à accepter l’idée de la laisser seule avec un meurtrier, quelque soit son âge. Elle avait passé sous silence l’énergie du désespoir. Tout le monde le savait. Mais elle était sure d’elle et, dans l’état où ils étaient tous, si quelqu’un pouvait prendre des décisions à leur place, ça leur allaient très bien.
Silvia hésita, puis se persuada que « tout allait bien dans le meilleur des mondes » et qu’elle était juste paranoïaque. Elle regretterait ce choix plus tard…
Bientôt, le rire pris une tournure particulière. Il lui sembla d’abord que c’était de l’hystérie, ce qui n’aurait rien d’étonnant vu ce qu’ils venaient de vivre tous. Audrey avait tenu bon jusque là, et les avaient aider à tenir bon eux aussi. Mais elle avait son point de rupture, comme tout le monde. Mais même s’il fallait aller la calmer à coup de claques, elle aurait préférée ne pas se tromper. Mais ça n’avait rien avoir avec une crise. C’était quelque chose d’indéfinissable, quelque chose que Silvia n’aurait jamais pu s’imaginer seule. Et, quelque part, c’était bien pire encore.
Elle se leva brutalement, lâchant les bandages propres qu’elle enroulait autour de la plaie au bras de Jessica. Celle-ci tentait aussi de se lever. Comme tous, elle avait un mauvais pressentiment. Silvia l’en empêcha. Elle n’était pas en état, surtout vu l’état déplorable de son ventre. Silvia le lui dit en deux mots et se précipita dehors, la main droite agrippant déjà le manche du coutelas qu’elle avait glissé dans la poche arrière de son jean.Marc courrait vers la terrasse.
Il était en train de désinfecter les plaies de Valentin quand il avait entendu le rire d’Audrey. Il n’en avait pas cru ses oreilles. Il avait voulu allez voir mais se rappela ses paroles. Elle avait dit qu’elle savait comment s’y prendre et quand il lui avait demandé ce qu’elle voulait faire, lui retenant le bras juste avant qu’elle ne sorte, hors de vue des autres, elle lui avait soufflé qu’elle serait « nature pour une fois ». Cette réponse avait laissé Marc perplexe. Néanmoins, elle était sure d’elle. Et tout le monde pensait qu’il n’y aurait aucun problème. Pourquoi aurait t-il été le seul à en douter ? Il avait continué sa tâche près de Valentin.
Mais voilà, le rire avait changé. En tant normal, personne ne l’aurait remarqué. Mais les temps étaient bien loin d’être normaux.
Marc avait laissé Valentin seul dans la chambre, prenant le soin de bien verrouiller la porte, au cas où se serait encore Geoffroy qui ferait des siennes. Hors de question de prendre un risque inutile. Bien que n’ayant qu’onze ans, il leur avaient prouvé qu’il pouvait être redoutable. La preuve vivante que la taille ne faisait pas tout. Bien au contraire, s’était son air de gamin inoffensif qui l’avait aidé.
Avant de refermer la porte, il avait jeté un coup d’œil à l’intérieur. Valentin était toujours allongé, regardant le plafond sans le moindre mouvement. À part sa poitrine qui se soulevait régulièrement, prouvant à Marc qu’il était encore bien vivant. Son expression était parfaitement calme et détachée, ce qui la rendait plus terrible encore. Son bras cassé était recouvert d’un drap sombre très serré, tout comme le bas de ses côtes, dont trois, au moins, étaient fracturées. Sur son torse visible, des marques d’ongles… Sur ses bras et son cou, des marques de dents… Un animal humain déchiquetant sa proie…
Valentin avait eu une chance folle d’en réchapper.
Audrey aura t-elle cette chance ?
Ce n’est peut-être rien.
Tu sais que ce ne peut pas être « rien ».
Il le savait et, à part Valentin qui ne semblait plus conscient de se qui se passait dans le monde réel, tous le savaient.Ivan cherchait toujours du réseau.
Il avait réussit à appeler le 112 tout à l’heure. Mais ça avait coupé au bout de quelques secondes. Il avait tenté d’en retrouver depuis lors, celui-ci ne semblant plus vouloir revenir.
Et voilà ! Vous êtes coincés ici, cherchant désespérément du réseau jusqu’à ce que la batterie lâche.
Ta gueule !
Mais la peur de la batterie leur disant « bye bye » était belle et bien présente. Il restait deux barres, mais pour combien de temps ? Ils avaient bien le chargeur, mais pas l’électricité. Ça devait faire deux jours que le groupe électrogène avait lâché. De haut d’ailleurs. Troisième ou quatrième étage d’après Dan. Paix à son âme. Et personne n’arrivait à comprendre, maintenant qu’ils savaient que c’était Geoffrey qui avait voulu le faire voler, comment un garçon d’onze ans à peine avait pu soulever un truc aussi lourd. Ni pourquoi, alors que celui-ci était au rez-de-chaussez, il l’avait monté alors qu’il suffisait qu’il le massacre à coup de barre de fer, plusieurs manches de balais, entièrement métalliques, étant à sa disposition, ce qui les avaient fait bien rire (jaune bien-sûr). Les murs de la salle où se trouvait le groupe électrogène était insonorisés, les anciens occupants ne supportant pas son ronflement incessant, ce qu’Ivan comprenait parfaitement. Lui aurait insonorisé tout les murs à leurs place, mais ça devait valoir une sacrée fortune. Et puis, dans le cas où ils étaient, il valait peut-être mieux qui entendent ce qui se passe à côté.
Il marchait encore en brandissant le portable en l’air comme une épée de Damoclès, ce portable qu’ils avaient tant de mal à trouver, quand il entendit quelqu’un rire au loin.
Ça vient du jardin, de l’autre côté de la maison.
Audrey.
Il jeta un coup d’œil désespéré au portable qui ne captait toujours rien et retourna précipitamment d’où il venait. Ça allait lui mettre un moment pour arriver. Ce rire avait sonné comme un cri de détresse. Il empira bientôt, faisant réagir Silvia quelques secondes avant qu’il ne traverse le salon en trombe, la dépassant avant même qu’elle est eue le temps de commencer à courir.
Sur la terrasse, Audrey baignait dans son sang. Elle s’était tue. Il n’y avait personne d’autre.Jessica parvint enfin à se dresser un peu. Elle pris une grande respiration, son ventre, ouvert de dix bons centimètres sous ses bandages, saignant abondamment. Mais hors de question de rester ici. Elle se dressa tant bien que mal et franchi la dizaine de mètres qui la séparait de la porte menant à la terrasse comme elle pu et se soutenue à l’encadrement une fois sur place.
Ivan était accroupi aux côtés du corps inerte d’Audrey, les pieds dans la marre de sang. Silvia s’était avancée sur la terrasse, un long couteau à la main…
Attend un peu, depuis quand elle a ça elle ? Elle m’a assuré n’avoir aucune arme sur elle tout à l’heure.
… qu’elle brandissait avec une ferveur presque maladive, regardant dans toutes les directions à la fois, paniquée. Elle aperçue Jessica.
_ « Tu es folle ? Retourne te coucher ! »
_ « C’est toi qui es cinglée ma vieille ! Qu’est-ce que je fais, moi, si Geoffroy se pointe près du canap ? Je lui fait un grand sourire et lui demande comment il vas ? Je suis moins en état de me défendre que de marcher. »
Silvia baissa les yeux un instant, puis les releva précipitamment et se remit à se donner l’illusion d’une vision à 360° en tournant presque sur elle-même. Elle s’excusa rapidement à Jessica.
_ « Jess ! Fait gaffe ! Geoffroy reprend du service ! » fit Ivan en se relevant.
_ « Il n’a jamais arrêté mon chou. Et tu aurais dû faire gaffe où tu mettais les pieds. Tu risques de casser ta gueule d’ange avec tout ce sang sous tes pompes. Crève pas en te rompant le cou connement quand même. »
Ivan essuya ses pieds sur le tapis excentrique sur lequel se trouvait la table basse où ils avaient pris l’apéro le premier jour. Jessica sourit légèrement.
Quelqu’un passa à côté d’elle, se précipitant dehors. C’était Marc. Il tenait fermement deux couteaux laguiole, un dans chaque main. Jessica voulu plaisanter dessus mais se dit que ce n’était pas le moment. Geoffroy n’agirait pas. Pas seul face à deux personnes armés, une autre pouvant se servir de ses poings et une quatrième qui, même estropiée, n’hésiterait pas à l’emporter avec elle, quitte à le bouffer.
Jessica s’imagina un instant plantant ses dents dans le cou du gamin, ce qui n’étant pas si ignoble que ce qu’elle croyait… Puis revins d’un coup à la réalité. Elle se tourna vers Marc, se maudissant déjà de ne pas avoir réagis plus tôt.
_ « Et Val ? »
_ « T’inquiète. Je l’ai enfermé. Geoffroy ne rentrera pas. »
Jessica respira profondément, soulagée.
_ « Je suis pour le rejoindre. »
Les autres étaient d’accord. Ivan l’aida à marcher. Silvia ouvrait la marche avec son « couteau de boucher », comme le nommerais dorénavant Jessica. Marc la fermait avec ses deux laguioles, nettement moins impressionnants.Dans une chambre sombre, Valentin ferma les yeux.
29 août 2009 à 08:32 #88065UmiMembreLu’! Y’aura une modification, le prochain text que je vais écrire sera différent du début de celui que j’ai commencé. Il s’agit de la même histoire, mais j’ai modifié le début, afin qu’il soit plus simple et moins ressemblant à FMA. J’ai réfléchi et je me suis dit qu’une histoire plus réaliste serai mieux…C’est pour ça que , contrairement à ce que je comptais faire, i y aura plus d’arme à feu que de pouvoirs spéciaux… Voilà, je cherche à affiner le début, puis je le posterai!
30 août 2009 à 12:30 #88201LuzonapisanchoroParticipantHa! J’battrais pas Tsuki’, mais voilà pour le dernier jour mon texte:
30 millions d’ennemis.
Ça y est. Je l’ai fait. J’avoue que j’ai eu du mal à me décider, mais j’ai prit mon courage à deux mains.
Les gens en parlaient, mais c’est moi qui ai fait le premier pas. Je me suis élancé et je l’ai écrasé! La puce savante la plus intelligente au monde, vaincu par un misérable pied sans conscience.Tout a commencé il y a trois semaines déjà…
A l’époque, j’étais un jeune, naïf et insouciant. Bon, d’accord, je le suis toujours, en trois semaines, je n’ai pas changé… Enfin bref, un cirque inconnu avait débarqué d’on ne sait où, avec ses lions à la noble crinière flottante au gré du vent, ses éléphants massifs a la longue trompe multi-usage si efficace, ses dompteurs a qui il manquait parfois un membre, témoignage de leur caractère aventureux, ses clowns comiques même lorsque l’occasion ne s’y prête pas, ses preditigitateurs… pregititateurs… prestidigitateurs tellement doués qu’ils coupaient les gens en deux, puis en trois et en quatre, faisaient un « Picasso » et rassemblaient correctement le tout.
Bon, d’accord, j’en rajoute un peu. Continuons le récit.
Parmi tous les spectacles, il y avait un numéro de puce savante. Pupuce était la vedette de ce numéro mais suite à une mauvaise réception lors d’un saut pendant la dernière présentation, elle se blessa et fut lâchement abandonnée par son dresseur.
Animée d’une haine sans pareil à l’égard des humains, elle mit au point un complot diabolique!
Prenant d’assaut la première chaine de télévision du pays, elle utilisa fort bien ma foi, la rhétorique, et lança les puces de tout le pays dans une guerre contre nous. Des millions de personnes se grattaient ensemble, comme s’ils suivaient un rythme. D’ailleurs, la pucetonik, une sorte de danse fit son apparition au même moment et créa trente millions d’adeptes!Il fallait faire quelque chose et une nuit, profitant de son sommeil, j’ai écrasé Pupuce. Le leader vaincu, les autres nuisibles se rendirent sans hésiter. J’étais le sauveur! Admiré et respecté par tous! Les femmes me réclamaient! Les hommes aussi d’ailleurs…
Mais voilà, tout n’est pas bleu désormais. Je vis cloitré chez moi, dans une pièce isolée de tout.
Les danseurs de pucetonik n’arrivent plus a faire leurs mouvements et maintenant, ils sont ligués contre moi.
J’ai des milliards d’alliés, mais ils ne font rien contre 30 millions d’ennemis…30 août 2009 à 13:12 #88206Tsukiyo-reiMembreDécidément tes textes sont géniaux mon lulu XD. J’adore ! C’est donc ce texte que tu présentes ce mois ci ? Vu que tu en as déjà poster (on ne l’arrête plus mon lulu ).
1 septembre 2009 à 03:32 #88453*Mikuru-chan*MembreJ’adore vos textes!
Je vais vous mettre tous les deux 9,5/10!
eh oui! la perfection n’existe pas! huhuhu
j’attends vos notes!10 septembre 2009 à 04:55 #89029LuzonapisanchoroParticipantJ’dois considérer que Tsuki’ et moi sommes ex-aequo pour le mois d’août?
Sinon, voici un nouveau texte déjà visible sur mon blog, une histoire encore sombre et triste (mais la prochaine devrait être plus joyeuse ):
Lui.
Je m’écrase au sol. Sous mon corps s’étend le rouge sombre presque noir de mon sang. Ma vision se voile peu à peu et le froid m’envahit, engourdissant mes membres. Je lève une seconde la tête, voit la personne qui m’a tué et tente de l’appeler à l’aide. Seule une bulle de sang sort d’entre mes lèvres et éclate.
Ma tête retombe lourdement, je tremble un peu. Le tueur s’approche, s’accroupit et appui son revolver sur ma tempe.« Tu n’y peux rien. Il en fallait un, c’est toi qui a été choisi. C’est ici que tout se termine ».
PAN!!!!
C’est comme ça que je suis mort.
C’est comme ça que tout aurait dû se terminer.
Mais c’est comme ça que l’histoire commence.
Je suis Lui. Juste Lui. Personne ne connait le nom de famille de mes parents. J’ai été abandonné et personne ne m’a adopté. Je suis donc resté Lui.
A l’orphelinat où j’ai passé mon enfance, je n’étais pas Jérôme, Benjamin, Christian, Romain… Non, j’étais désigné comme étant « Lui ». C’est devenu mon prénom. A chaque bêtise, lorsque les pions demandaient qui était le fautif, j’entendais « c’est Lui » et tous les regards se tournaient vers moi. On n’avait pas désiré ma naissance et on ne désirait pas ma vie. J’étais battu par les enfants et les adultes, je mangeais avec les chiens qui gardaient la propriété et qui ne laissaient que des miettes. Je buvais l’eau qui stagnait dans la vieille gouttière bouchée et tombée au sol et je mourrais toujours de faim et je mourrais toujours de soif.
J’avais 12 ans quand tout à changé. Ce fut d’abord les chiens qui en subirent les conséquences. Ils devenaient vieux, il était inutile pour eux d’avoir à manger. Alors j’en ai tué un. Puis deux. Puis trois. Puis tous. A moi la bouffe j’ai pensé à cet instant. Mais j’avais tord. Plus de chiens donc la gamelle fut enlevée. Il ne resta que les cadavres qui empestaient de plus en plus. Je savais pourquoi ils ne les avaient pas enlevé. Je savais ce qu’il voulait que je fasse. Je le savais, je l’ai fait. J’en étais dégouté, je vomissais, mais j’avais faim. Malgré l’odeur, les vers et les divers autres déchets, je prenais des morceaux entiers de chiens que je mastiquais longuement.
J’ai 15 ans. L’enfer est derrière moi. L’orphelinat a fermé ses portes, on a placé les enfants, mais j’étais trop vieux. On a juste dit « qu’est-ce qu’on fait de Lui? » et on a répondu « dehors! ». Alors je suis sorti. Volant pour me nourrir puis volant juste parce que j’ai aimé ça, au bout d’un moment.
J’ai 17 ans. J’en suis a ma seizième arrestation. Mais personne ne veut de moi, pas même les prisons. « On veut pas de Lui, dehors! », je l’ai entendu seize fois.
J’ai 20 ans et un boulot: Je guide les touristes dans des impasses afin de leur piquer leur argent, pas les bijoux, j’arrive pas à les revendre. Je voulais intégrer une bande, mais comme d’habitude, personne ne veut ma présence.
J’ai 25 ans. Rien ne change, sauf que je vole de moins en moins. Je n’y arrive plus, doucement, je suis en train de vieillir. Passez 25 ans sans presque manger et boire et vous serez faible. Même les cadavres d’animaux écrasés ne vous nourrissent plus.
J’ai 30 ans. On ne veut pas de moi. Pas les femmes. Pas les hommes.
J’ai 31 ans. Je suis dans une impasse. Une personne a dit vouloir de moi. Et elle a à manger. Et elle a à boire. Et elle a une arme. J’ai pas eu le temps de baisser mon pantalon, le sang traverse les plaies de mon corps. Je tombe et il me tire une balle dans la tête pour m’achever.
Plus tard,les personnes passeront encore et toujours devant mon cadavre même pas camouflé, et diront « Il est encore là Lui? »… - AuteurMessages
Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.