Chronique de Doraemon (tome 23) par EverHard

Les auteurs de « Doraemon » sont au nombre de deux : il s’agit de Hiroshi Fujimoto et de Motoo Abiko. Ils sont nés respectivement en 1933 et en 1934. Ils devinrent amis à l’école et ils ont été très influencés par Tezuka. Leur série phare, « Doraemon », débuta en 1970. Ils se séparent en 1987. « Doraemon » se terminera en 1996, à son 45^e tome. « Doraemon » raconte les aventures du jeune Nobita, un garçon un peu paresseux, maladroit et gaffeur, et de Doraemon, un chat robot venu du futur. Celui-ci a été envoyé par un descendant de Nobita afin d’améliorer le passé et donc l’avenir…

Le tome 23 de « Doraemon » nous gâte avec pas moins de 16 histoires avec nos héros.

Les gadgets que Doraemon va mettre à disposition de Nobita sont nombreux : la « vidéo perso » qui permet de rejouer une scène comme si elle avait été enregistrée ; le « stylo pour lettre modèle » qui retranscrit ce que l’on veut réellement exprimer ; la « corde de la justice » qui est intraitable avec ceux qui agissent de manière injuste ; le « grand magasin à la maison » qui permet d’avoir ce que l’on veut pour 10 yens, mais en tout petit ; mais aussi le « sac à patience », le « retour à la case départ », le « stop peur », le « bâton allons-allons», les « gants de pom-pom girl », le « papier protecteur, le « content d’être réveillé » et pleins d’autres gadgets qui entraînent nos amis dans des aventures rocambolesques.

Doraemon essaie d’aider Nobita du mieux qu’il peut, mais ce dernier a le don de se mettre dans le pétrin. Sa jalousie lui joue des tours, mais dans le fond, c’est un gentil garçon même s’il est trop égoïste. Il aimerait être meilleur, mais sa paresse l’en empêche. Heureusement qu’il peut compter sur Doraemon et ses amis.

« Doraemon » est un classique japonais que j’ai toujours plaisir à lire, avec un dessin très rond et simple et des histoires courtes, souvent drôles, parfois émouvantes. Je l’offre souvent à des jeunes lecteurs de manga, qui l’apprécient tout autant qu’un shônen plus punchy grâce à son humour et au personnage de Doreamon. Mais les lecteurs amoureux de vintage et/ou d’humour l’apprécieront tout autant.